Les objectifs

  • Permettre à la personne de réinvestir sa propre écriture de manière ludique.
  • Eviter un éventuel rejet de l’école en raison de troubles de l’écriture.
  • Aider l’enfant ou l’adolescent à s’adapter au rythme de sa classe en terme de vitesse d’écriture.
  • Améliorer la posture du corps et la tenue du stylo si besoin.
  • Apprendre à maîtriser le geste scriptural.
  • Améliorer l’écriture afin qu’elle devienne lisible, rapide et détendue.
  • Reprendre confiance en découvrant ou en retrouvant le plaisir d’écrire

Parfois, d’un simple trouble de l’écriture peut découler toute une cascade de problèmes qui compliquent les nombreuses activités auxquelles l’enfant ou l’adolescent est confronté tout au long de sa scolarité.

Les efforts produits pour pallier à ces difficultés sont souvent très importants mais ne sont pas significatifs au niveau du résultat, si bien que de mauvaises interprétations peuvent être faites comme « pas de travail », « aucun soin », « aucun effort »…. L’enfant qui pourtant fait de son mieux pour tenter d’avoir une écriture comme « tout le monde » n’y arrive pas. Au fil du temps, il peut se décourager surtout s’il ne se sent pas soutenu. Il perd peu à peu confiance et cela peut aller jusqu’au refus d’écrire. Il est nécessaire de ne pas attendre ce point de rupture pour réagir. Il faut absolument réussir à lever ce blocage pour permettre au jeune d’accepter une aide extérieure. Parfois, de petites modifications peuvent déjà permettre d’obtenir un résultat visible et encourageant pour poursuivre l’action.

Cependant, les difficultés rencontrées au niveau de l’écriture peuvent être un symptôme d’un autre trouble de l’apprentissage, ou d’un problème physique ou même psychologique. Dans ce cas, une prise en charge par un spécialiste sera préconisée afin de traiter la cause principale avant ou en parallèle avec la rééducation de l’écriture.

En graphothérapie, les exercices qui seront effectués par l’enfant ou l’adolescent pendant sa remédiation seront approprié à ses difficultés et viseront à libérer le mouvement dans son ensemble de manière à obtenir une meilleure précision du geste et à gagner en vitesse si besoin.

Le but est d’assister l’enfant pour l’aider à se sortir de ses difficultés en lui donnant des conseils et en le faisant travailler sur les points sensibles pour qu’il puisse retrouver une aisance qui lui permettra de poursuivre sa scolarité sans nécessairement l’enfermer dans un trouble ou handicap.

Toutefois, si l’enfant à besoin d’être soulagé au niveau de sa scolarité, certaines adaptations spécifiques en fonction de ses difficultés pourront être envisagées avec l’accord des parents et de l’établissement scolaire par le biais d’une équipe éducative visant à formaliser les choses dans le cadre d’un P.A.I. (Projet d’Accueil Individualisé).

En revanche, Lorsque les troubles sont assez importants, et qu’un handicap est reconnu par la MDPH, il pourra être envisagé avec l’enfant, ses parents ainsi que l’établissement scolaire, l’élaboration d’un P.P.S. (Projet Personnalisé de Scolarisation) visant à organiser la scolarité par un soutien et une organisation particulière en fonction du ou des troubles reconnus.

 2012 02 13 - 0269

 

Comments are closed.