La dysgraphie est un ensemble de troubles fonctionnels dans l’apprentissage et l’exécution de l’écriture sans pour autant présenter chez le sujet de déficiences intellectuelles ou de malformations.
Ses manifestations
Certains enfants rencontrent des difficultés dès la maternelle lorsqu’ils abordent le graphisme et peuvent alors adopter une attitude d’évitement vis-à-vis de ces tâches qui les rebutent.
En règle générale, le jeune dysgraphique déteste les activités de coloriage ou de dessin. Il présente une écriture peu soignée, très appuyée, ses lettres sont mal formées, tremblées, cabossées. Le mouvement semble mal contrôlé, saccadé, les lettres se télescopent ou se superposent les unes avec les autres, les mots se touchent et les espaces ou interlignes sont irréguliers ce qui donne un ensemble sale et illisible.
Souvent, la dysgraphie devient plus problématique en classe de CM1-CM2 lorsque l’écriture est acquise et que le rythme de travail s’accélère. Cependant, certains enfants arrivent à compenser cette difficulté pendant plusieurs années avant de se retrouver en difficulté au collège avec un rythme plus soutenu et une prise de note omniprésente. Ou encore au lycée, à l’approche des examens où l’élève risque de se retrouver sanctionné parce que le correcteur ne pourra pas relire son écriture.
Les causes
Les raisons de la dysgraphie peuvent être multiples :
- P
roblème de latéralité, - Immaturité,
- Mauvaise posture
- Mauvaise tenue de l’outil scripteur,
- Lacune en motricité fine,
- Mauvaise coordination oculomotrice….
Les solutions
Quand les signes apparaissent, il est important de faire établir un diagnostic pour prendre en charge le plus rapidement cette dysgraphie et contrôler que celle-ci ne soit pas accompagnée d’un autre trouble de l’apprentissage.